Jean Florent Romaric Gnayoro.
La nature occupe une place fondamentale chez Le Clézio, notamment dans ses romans ; ce qui en viendrait à la rendre romanesque. En effet, il étend son désir vers celui d’une nature qui se trouverait ainsi romancée. Si l’accent avec lui est mis sur la volonté de certains de ses personnages à s’inscrire dans une vie en harmonie avec la nature, il n’en demeure pas moins que l’expression qu’ils en donnent se trouve rattachée au lyrisme qui les anime. C’est ainsi que la tentation romanesque chez Le Clézio s’inscrira dans son désir d’une nature qui se revêtira des émotions des personnages. Justement, pour Le Clézio, la nature existe mais dépendamment de celui qui la perçoit, qui est en quelque sorte à la source de sa connaissance. Voilà pourquoi, on retrouve chez lui des personnages qui l’exposent tout en y ajoutant quelque romantisme, sinon un lyrisme assez prononcé.Dans le même élan, parce que isolée de l’instant actuel, le lyrisme dans la nature transporte dans le temps des origines du monde qui s’ancreplus ou moins, inévitablement dans le mythe. Ainsi, il s’y présente un lien entre le lyrisme et le mythe de la nature des peuples primitifs. Il s’agit là d’un lyrismesous-tendu par le mythe qui aurait également trait à une époque des premiers instants de l’humanité, à savoir, un temps primordial.
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